Journal d'une enfant

Plus tard

J’aime beaucoup réfléchir à ce que je serais dans 10 ans. Dans 10 ans j’en aurais 27.
Je me demande si j’aurais fait les études dont je rêve de faire même si mes parents me l’autorise pas.
Je me demande si physiquement j’aurais beaucoup changé. Peut être que je serais moins enfantine, ou peut être l’inverse. Je me demande si je garderais certain de mes amis. Du genre L.
Je me demande si j’aurais réussi à dépasser ma timidité de l’extrême. Cette belle timidité qui rend les petites filles mignonnes, et qui m’empêche de parler correctement.
Je me demande si j’aurais réussi à canaliser mon énergie débordante. Et aussi si je serais moins émotive. J’aimerais bien voir tout ça, voir dans le futur.
Mais juste quelques minutes. Ca pourrait être la désillusion. Et j’aurais peur de grandir.
En soit, grandir , vieillir, mourir,... C’est pas grand chose dans ma tête. C’est anodin.
Quand on a mon âge, j’ai l’impression qu’on a tendance à penser qu’on est différent, et que l’on ne va jamais vieillir ni mourir. Cest un peu immature, c’est vrai. C’est aussi de l’inconscience.
Au final, si c’est pour mourir à la fin, pourquoi avoir peur ? Je ne vais pas dire qu’il faut se suicider la maintenant hein, mais si c’est inévitable, alors pourquoi s’entêter à vouloir changer les choses ? Bon le fait d’être immortel ne me dérangerais pas du tout enfin, un peu quand même. Mais bon.
C’est comme la vieillesse.Pourquoi les gens s’entêtent à vouloir rester jeune et frais alors qu’ils ont 60 ans ? Je trouve ça assez immature. Tu as 60 ans, assume, et profite des avantages, je suis sûre qu’il y en a, a avoir 60 balais.
Je sais pas. Je sais pas si on me comprend, si je m’exprime bien, si je suis compréhensible. Et aussi, si quelqu’un pense la même chose que moi.
Enfin, moi avec mes petites 17 années derrière moi, je pense pas que je peux faire la moral à qui que ce soit. Mais bon.. J’aimerais bien que les mentalités changent un peu. Qu’il y ai une évolution, même si elle est minuscule.
En soit, oui il y a une évolution. Mais la régréssion est plus forte encore. C’est fatiguant. Surtout quand l’argent est placé au centre de la vie, en première priorité.

Enfaite, je sais pas pourquoi j’écris ça. Il ne s’est rien passé entre le dernier écrit et l’écrit de maintenant qui ferait que je soit poussé à bout pour parler de ça. M’enfin.. Je n’ai rien d’autre à dire.